Un souvenir n’est pas un stockage mnésique définitif, car il se modifie au gré des contingences et des objectifs d’une vie. Au regard de cette (re)construction subjective mémorielle, Escale-Carnet de Voyages est une errance dans les coulisses de la mémoire favorisant des connexions, des relations entre divers lieux isolés et expérimentés pour leur trouver une trajectoire en donnant à lire les coïncidences qui traversent une histoire personnelle.
Escale-Carnet de Voyages est constituée de deux projections vidéo. La première, visuelle, est projetée sur un mur et présente des lieux où j’ai voyagé. La seconde, textuelle, est orientée sur le couvercle d’une valise laissée ouverte. En se plaçant face à la projection murale, le spectateur se retrouve incrusté sur la projection visuelle lui donnant la sensation de participer plutôt que d’observer.